Sainte Thérèse de Lisieux
Naissance : | 2 janvier 1873 à Alençon, Orne, France |
Décès : | 3 septembre 1897 (à 24 ans)à Lisieux, Calvados, France |
Béatification : | 29 avril 1923 par Pie XI |
Canonisation : | 17 mai 1925 par Pie XI |
Docteur de l'Eglise : | 19 octobre 1997 par Jean-Paul II |
Fête : | 1er octobre |
Sainte Patronne : | des Missions, de la France, de la Russie, des infirmes du Syndrome d'immunodéficience acquise, des fleuristes et jardiniers, de la perte des parents, de la tuberculose, du Collège Russicum |
Attributs : | Porte un habit de Carmélite, et tient dans ses mains une croix entourée de roses. |
Marie-Françoise Thérèse Martin, est connue en religion sous les appellations de sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face, sainte Thérèse de Lisieux, sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus ou encore la petite Thérèse.
Le retentissement de ses publications posthumes, dont Histoire d'une âme publiée peu de temps après sa mort, en fait l'une des plus grandes saintes du XIXe siècle. La dévotion à sainte Thérèse s'est développée partout dans le monde.
Considérée par Pie XI comme l'« étoile de son pontificat », elle est béatifiée puis canonisée dès1925. Religieuse cloîtrée, elle est paradoxalement déclarée sainte patronne des missions et, avec Jeanne d'Arc canonisée en1920, proclamée « Patronne Secondaire de la France ». Enfin, elle est proclamée Docteur de l'Église par Jean-Paul II en 1997 pour le centenaire de sa mort.
Fille d'un couple tenant commerce d'horlogerie et de dentelles d'Alençon, Louis et Zélie Martin, Thérèse perd sa mère à l'âge de quatre ans et demi. Elle est la dernière de neuf enfants dont quatre mourront en âge. Les cinq autres, toutes des filles, deviendront religieuses. Elle est élevée par ses sœurs aînées Marie et Pauline, qui tour à tour entrent au carmel de Lisieux, faisant revivre à l'enfant le sentiment d'abandon ressenti lors de la perte de leur mère.
Cependant, elle ressent très tôt un appel à la vie religieuse. Surmontant les obstacles, elle aussi entre au carmel de Lisieux à quinze ans. Après neuf années de vie religieuse, dont les deux dernières passées dans une « nuit de la foi », elle meurt de la tuberculose le 30 septembre 1897 à l'âge de vingt-quatre ans.
La nouveauté de sa spiritualité, appelée la théologie de la « petite voie », de l'enfance spirituelle, a inspiré nombre de croyants. Elle propose de rechercher la sainteté, non pas dans les grandes actions, mais dans les actes du quotidien même les plus insignifiants, à condition de les accomplir pour l'amour de Dieu. En la proclamant 33e docteur de l'Église, le pape Jean-Paul II a reconnu ipso facto l'exemplarité de sa vie et de ses écrits. Ici réside un des paradoxes de Thérèse de Lisieux : morte inconnue puisque cloîtrée, elle est aujourd'hui « mondialement célèbre et vénérée ».
Édifiée en son honneur, la basilique de Lisieux est le deuxième plus grand lieu de pèlerinage de France après Lourdes.
Le retentissement de ses publications posthumes, dont Histoire d'une âme publiée peu de temps après sa mort, en fait l'une des plus grandes saintes du XIXe siècle. La dévotion à sainte Thérèse s'est développée partout dans le monde.
Considérée par Pie XI comme l'« étoile de son pontificat », elle est béatifiée puis canonisée dès1925. Religieuse cloîtrée, elle est paradoxalement déclarée sainte patronne des missions et, avec Jeanne d'Arc canonisée en1920, proclamée « Patronne Secondaire de la France ». Enfin, elle est proclamée Docteur de l'Église par Jean-Paul II en 1997 pour le centenaire de sa mort.
Fille d'un couple tenant commerce d'horlogerie et de dentelles d'Alençon, Louis et Zélie Martin, Thérèse perd sa mère à l'âge de quatre ans et demi. Elle est la dernière de neuf enfants dont quatre mourront en âge. Les cinq autres, toutes des filles, deviendront religieuses. Elle est élevée par ses sœurs aînées Marie et Pauline, qui tour à tour entrent au carmel de Lisieux, faisant revivre à l'enfant le sentiment d'abandon ressenti lors de la perte de leur mère.
Cependant, elle ressent très tôt un appel à la vie religieuse. Surmontant les obstacles, elle aussi entre au carmel de Lisieux à quinze ans. Après neuf années de vie religieuse, dont les deux dernières passées dans une « nuit de la foi », elle meurt de la tuberculose le 30 septembre 1897 à l'âge de vingt-quatre ans.
La nouveauté de sa spiritualité, appelée la théologie de la « petite voie », de l'enfance spirituelle, a inspiré nombre de croyants. Elle propose de rechercher la sainteté, non pas dans les grandes actions, mais dans les actes du quotidien même les plus insignifiants, à condition de les accomplir pour l'amour de Dieu. En la proclamant 33e docteur de l'Église, le pape Jean-Paul II a reconnu ipso facto l'exemplarité de sa vie et de ses écrits. Ici réside un des paradoxes de Thérèse de Lisieux : morte inconnue puisque cloîtrée, elle est aujourd'hui « mondialement célèbre et vénérée ».
Édifiée en son honneur, la basilique de Lisieux est le deuxième plus grand lieu de pèlerinage de France après Lourdes.